mardi 28 février 2012

"Les bêtises" Dolto... A cramer...

Il y a quelques semaines, lors d'une sortie supermarché, mon PoiluChéri est tombé sur la série de livre du Docteur Catherine Dolto, (fille de Françoise). MiniMinounette avait déjà celui qui parlait de l'hospitalisation. Pendant mes différents séjours à l'hôpital, c'est un livre qu'elle demandait souvent. Sans connaître tous les livres de la collection, mon PoiluChéri s'est dit que nous pourrions lui offrir la collection au fur et à mesure de nos périples chez "dedlerc"! Forte du nom de son auteur, la collection serait forcément de qualité. 

Et bien NON!! 

Sans le parcourir au magasin, mon PoiluChéri a acheté "les bêtises" (hyper en phase avec le moment chez nous). De retour à la maison, MiniMinounette a voulu que nous le lui lisions, normal. 
On s'installe et on commence la lecture, et on s'arrête très vite...

Je vais donc me forcer à le relire rien que pour toi.

Je vais te mettre le texte et te dirais ce qu'il y a comme illustration... Et comme je ne pourrais pas y résister, et attendre la fin, je vais commenter après chaque double page... Rappelons que ce livre est destiné aux enfants de 3 ans...

Let's go!

" Parfois, on fait des choses difficiles et on y arrive pas"  -----> Une petite fille qui met la table laisse tomber les assiettes qui se cassent.  Donc, lorsque l'on essaie, et que l'on ne réussi pas c'est une bêtise? Quelle superbe preuve d'encouragement!! Non, lorsque l'on essai et que l'on ne réussi pas, ça reste un essai! Qui doit tout autant être félicité et encouragé. L'essai est l'important. C'est une mise en danger, c'est un risque que prend l'enfant qui mérite d'être reconnu et non d'être dévalorisé par un concept foireux d'adulte. Après tout, avec ces morceaux d’assiettes, pourquoi ne pas se mettre à la mosaïque?

" Alors on se sent très malheureux ou très vexé. Quelques fois, on est tellement en colère qu'on a envie de mordre." -----> la petite fille serre les poings, ferme les yeux avec des larmes qui coulent et serre les dents. Là aussi encore un concept d'adulte, "la vexation", à cet âge là, on est bien loin de tout ça... Lorsque l'enfant casse une assiette, si il n'est pas houspillé pour ce qu'il a fait et que personne ne lui suggère que c'est une bêtise, il ne ressentira pas de sentiment négatif. Il aura essayé, comme il a essayé de marcher, essayé de parler, essayé d'attraper un objet ou son pied quelques mois plus tôt. Tout est apprentissage et rien n'est raté. La colère et l'envie de mordre n'arrive pas lorsque l'enfant est soutenu dans ses actions. Si elle arrive, c'est qu'il y a eu frustration, empêchement, déception. Dans ce cas, ce n'est pas plausible. La morsure est une pulsion. Elle n'arrive pas lorsque l'enfant est seule face à son action. C'est ridicule.

" Parfois, on a l'impression que personne ne nous aime, qu'on ne sera jamais comme les parents voudraient. Du coup on fait exprès de faire des bêtises.." -----> Un petit garçon, le visage triste, met son nounours dans les toilettes et s’apprête à refermer l'abattant. Faire exprès de faire des bêtises... Oui.. Pourquoi pas? Mettre son nounours dans les toilettes. Est-ce vraiment parce que l'enfant pense que son parent ne l'aime plus? Non je ne crois pas.. va-t-il nager? Sera-t-il mouillé? Là est vraiment la découverte. C'est encore une fois l'adulte qui y ajoute un concept erroné. L'enfant ne fait pas exprès de faire des bêtises, il exprime une sensation, une difficulté à vivre une situation, il fait comme il peut, avec ce qu'il a, avec ses capacités liées à son âge et son vécu. Bien sur dans chaque acte, hors cadre, il peut y avoir une signification cachée, relevant du mal être, d'une difficulté, mais elle n'arrive pas seule, elle est souvent conjointe de nombreux autres actes autour du refus de faire, du refus d'accepter règles et repères, mais surtout elle est liée à un dysfonctionnement, ou une nouveauté, ou encore (en autre) une incompréhension familiale.

Voilà le meilleur (ou le pire...)

" Quand les papas et les mamans se mettent en colère et donnent une petite tape sur la main, ça aide à s’arrêter. On sent qu'il ne faut pas aller plus loin, ça rassure même un peu. " -----> Un papa tape la main de sa petite fille qui vient de mettre sa main dans son bol de chocolat. Ça aide à s'arrêter?? Ah bon? Moi je pensais que ça aidait à perdre toute confiance en son parent et surtout que ça aidait à la perte de l'estime de soi... Donc mettre sa main dans son bol de chocolat, ça fait partie des bêtises? ça ne fait pas partie, là encore des découvertes, passage obligé pour comprendre la différence en liquide et solide? Ne pas encourager son enfant à jouer avec son bol de chocolat, ok, normal,  mais pour autant faire d'une main dans un aliment une bêtise qui mérite violence je trouve ça inadapté, disproportionnée, stupide au possible. 
Enfin pour ma part, je trouve l'utilisation de la violence dans l'éducation toujours disproportionnée et stupide. La tape sur la main n'est là que pour soulager le parent de sa tension, elle n'est que le signe d'une pulsion non maitrisée. Aucunement éducative, elle est celle qui déstabilise, celle qui méprise, celle qui n'apporte rien de positif. Mais où a grandie Catherine Dolto? Je me le demande... Comment une psychanalyste peut écrire de telles inepties... Ne pas penser un instant à la construction de l'enfant, de son image, de son estime personnelle. "Celui qui me fait violence ne me respecte pas, comment puis-je alors me respecter??" (de moi).

Je ne peux cautionner la toute puissance de l'adulte qui, ici, est mise en avant de manière malsaine, validée par une psychanalyste qui se permet de laisser croire à l'enfant qui écoutera cette histoire, que c'est juste et normal de subir la violence et l'agression d'un adulte. Ça me met hors de moi...

" Même les grandes personnes font des bêtises de temps en temps mais, elles, on ne les gronde pas!" -----> Un papa qui fait de la peinture laisse tomber le pot de peinture d'un air plutôt agacé. Son fils le regarde gentiment le rouleau dans les mains. CQFD... Alors, je ne comprends pas, elle l’écrit mais elle ne prend pas conscience du parallèle? Un adulte peut manquer un acte, et pour autant, ça ne lui sera pas reproché. (Pourtant, il n'est plus dans l'apprentissage et la découverte) Mais l'enfant, lui doit être réprimandé? (vengeance de l'adulte qui refoule ses ressentiments de l'enfance?)

" Parfois, on se fait gronder à la place de quelqu'un d'autre et c'est vraiment difficile à accepter." -----> Un petit garçon sous une table tire sur la nappe et fait tomber la corbeille à fruits. C'est la petite fille qui est à côté de la table qui se fait "gronder". Euh, c'est juste difficile à accepter? Non, ce n'est pas normal, c'est injuste, c'est là encore une erreur d'adulte que l'enfant subi. Où est le moment où l'enfant dit que ce n'est pas lui et que l'adulte reconnait son erreur et s'en excuse? Où est la justice? La vérité? Pour l'enfant elle n'existe pas ici... Il doit juste subir et ne pas trop se faire remarquer.

" On peut se faire très mal en faisant une bêtise" -----> Deux enfants grimpent sur un mur pour cueillir des fruits dans un arbre. Grimper sur un mur, c'est juste dangereux, pour autant, ce n'est pas une bêtise. C'est un moyen d'atteindre les fruits. Ne serait-il pas plus adapté de dire qu'il est interdit d'y monter sans la présence et l'aide d'un adulte? Et de surtout de valoriser cette action, c'est génial de réussir à grimper! Il faut également apprendre à descendre, à se tenir. Voilà encore un lieu d'apprentissage.

" A l'école, c'est le maître ou la maitresse qui nous gronde quand on fait des bêtises." -----> Une petite fille monte sur une petite chaise pour attraper un livre, la maitresse, la regarde en levant le doigt. Grimper sur une petite chaise pour attraper un objet, est-ce dangereux? C'est selon le ressenti. En crèche les enfants grimpent, sautent, tombent, utilisent des objets pour en atteindre d'autres. Ils ne sont pas plus présents aux urgences que les autres. Ensuite, associer la lecture à une bêtise, oui, parce que c'est l'association qui se fait dans la tête de l'enfant, c'est vraiment dommage. Pourquoi ne pas descendre la bibliothèque à auteur de l'enfant. Là, c'est l'adulte qui créait la possibilité dangereuse, non l'enfant...

" C'est une grosse bêtise d'imiter les bêtises des autres comme un petit singe" -----> On voit deux enfants qui sont dans une voiture et font des grimace en regardant à l’extérieur. L'imitation, une bêtise... oui et non... C'est encore et toujours un apprentissage indispensable. Ce qu'il est bien d'imiter ou non, c'est culturel. En faire une "grosse" bêtise, c'est peut-être disproportionner. Tout comme comparer l'enfant à un singe. Belle image, pleine de sens... ça me désespère..

" Parfois, on fait une chose interdite et on y arrive très bien : alors ce n'est plus une bêtise de le faire. " -----> Un petit garçon sort un CD de son étui, son père l'observe du coin de l’œil. Bêtise, pas bêtise.. Comment l'enfant le sait, comment il s'y retrouve?? Il y a des chose interdites et d'autres non. Certes les interdits peuvent évoluer...

" Gronder ou punir, ça n'a rien à voir avec aimer ou ne pas aimer. Si on nous dit qu'on nous aime avant de nous gronder, on écoute mieux." -----> Une maman à genoux devant sa fille, lui parle en levant le doigt. Gronder ou punir... Aimer ou ne pas aimer.. Mouais.. Chez nous on ne gronde pas et on ne puni pas.. On explique, on propose autre chose, on calme la situation, on contient la frustration, on entoure, on montre ce qu'il faut faire plutôt que ce qu'il ne faut pas faire, on offre la possibilité de vivre autre chose que la possibilité de dépasser le cadre, on donne des messages clairs (entre autres). Gronder et punir sont des moyens négatifs d'obtenir ce que l'on souhaite de son enfant, ils ont un impact sur son développement, celui de son estime en particulier.

Ce livre m'a profondément choqué. Je ne comprends pas comment Catherine Dolto, fille de Françoise Dolto, en est arrivée à écrire de pareilles choses. Comment elle se positionne dans une éducation et une communication violente vis-à-vis de l'enfant.

Bref, tu l'auras compris, je m'en vais de ce pas cramer ce livre et surtout je ne te le recommande pas!!!







vendredi 17 février 2012

Laissez- les tranquilles!!!!!!!!

Une Naissance. Ce n'est pas seulement celle d'un enfant. C'est aussi celle d'une mère, d'un père, d'une nouvelle famille.

La grossesse qui la précède n'est jamais ce que l'on à pu imaginé et surtout ce que les autres femmes ont bien pu raconter ou laisser transparaitre. "La grossesse c'est fun", "oh, j'ai adoré être enceinte, sentir bébé bouger"..
Ces femme oublient souvent l'envers du décors.

Pour ma part, j'ai beaucoup pleuré en ayant l'impression que personne ne me comprenait, qu'on attendait juste que ma fille arrive. Que personne n'entendait mes peurs, mes angoisses sur l'accouchement. J'avais l'impression que tout le monde me mentait sur les douleurs, sur la fatigue, sur tout en fait. Et puis j'en ai eu assez de pleurer tout le temps, de ne pas me sentir maître de moi, maître de notre vie, marre d'avoir peur de subir les assauts de ma famille, de la famille de PoiluChéri et de tout les potentiels candidats curieux de rencontrer notre bébé. Alors j'ai pris la décision que personne ne verrai ma fille avant qu'elle n'aie trois semaines. Pas de visite à la mat', et pas de visite avant que j'ai complétement cicatrisé et que l'allaitement soit bien mis en place.

Quand on est enceinte, on a souvent le sentiment d'être seule. Et que d'ailleurs personne ne comprend ce sentiment. Le fait d'imaginer qu'à peine née, son enfant va passer de bras en bras, c'est une douleur effroyable. Ces moments si uniques, si personnels vont être volés par des visites incessantes, inutiles, voir toxiques. La peur de se faire voler LA rencontre sa vie est normale et réaliste. Beaucoup de gens viennent parasiter les premières semaines de vie. J'avais ces craintes. Je me suis battue, j'ai expliqué et réexpliqué, et j'ai convaincue mon PoiluChéri. Ce serait notre accouchement, notre rencontre, notre vie. Les autres aurait toute une vie pour faire connaissance avec MiniMinounette.
Alors, il faut le dire, l'annonce à nos famille, ne s'est pas fait sans heurts. Elles n'ont pas compris, se sont senties exclues. Comment ne pouvaient-elles pas participer à cette naissance? C'est vrai ça, elles vont bien voir, la copine de boulot qui vient d'être césarisée et la voisine de pallié qui vient d'avoir ses deux jumeaux à peine sortis de couveuses..  (Au passage, je n'ai jamais compris pourquoi toutes ces femmes qui ont vécus ça, le reproduise sur leur sœur, leur fille, leur amie. Vengeance??) Voir notre fille était pour nos famille, un DROIT lié à l'appartenance du sang...

Croire qu'avoir moultes visites fait plaisir est une grave erreur. Tout le monde souffre de ces visites incessantes. Entre ceux et celles qui veulent absolument tenir ta merveille dans leurs bras, ceux qui passent des heures à te faire le topo sur ce que tu devrais faire ou non, ceux qui cherchent à qui il ou elle peut bien ressembler, ceux qui te racontent tout simplement leur vie, dont franchement tu t'en cogne à ce moment là, ta journée va vite se trouver remplie de moments inutiles que tu aurais pu consacrer à votre relation à tous les trois.

Ce que je voudrais te faire partager, c'est que toi qui va avoir un bébé bientôt, tu es maître de ce que tu vas vivre et de la façon dont les autres vont t'envahir.

A toi de définir ce que tu veux vivre, ce que tu es prête à accepter, même si tu dois prendre une feuille et un stylo, fais le!
Notes-y toutes tes peines. Par la même occasion, verses toutes les larmes dont tu as besoin. Ecris-y tout ce qui t'angoisse. Tout ce que tu ne veux pas vivre, ce que tu veux vivre. Qui tu veux voir et qui tu ne veux pas voir du tout, ou pas tout de suite.

Peu importe les envies des autres et la pression qu'ils pourront te mettre. C'est ton enfant. Votre vie. les autres ne seront pas là au quotidien pour la vivre à votre place. Ils ne sont qu'accessoires. Ils ne comprendront pas vos choix, c'est sur, la naissance est du domaine public, c'est l'attraction du moment...Pour tous le monde c'est normal d'y participer. C'est limite si les gens ne viendraient pas te voir en salle d'accouchement..

"Alors il est où le placenta???? Take the apéro?"

Une fois que tu auras fait "cette liste"  tu pourras choisir ce que tu veux faire, ce que tu ne veux pas vivre et le dire à ton entourage. Mais surtout convaincre ton amour chéri de te soutenir. C'est pas toujours gagné. Il faut savoir que pour le premier enfant, tant qu'il est dans le ventre de sa maman, le papa a tout de même du mal à visualiser toute l'importance de la naissance, de la rencontre et l'unicité de ces moments.

Et puis si tu n'as pas son soutien, ( c'est un risque) tu auras celui des sages femmes à la mat'. Il te suffira de leur dire que tu ne veut pas de visite, elles mettront sur ta porte un panneau disant que tu ne reçois pas ce jour car toi et ton enfant avaient besoin de repos. Très efficace. En plus elles sont très douées pour virer les opportuns.

Note à toi qui souhaites aller faire une visite à ta sœur, ton amie ou à ta voisine parce qu'elle vient d'avoir un bébé!! ABSTIENS-TOI!!! Ou, au moins, demandes si tu es la bienvenue...  Mais surtout apprend à ne pas imposer ta présence. On te le revaudra! Et, et, et le plus important : NE TOUCHES PAS AU BÉBÉ!!!!!

A mettre bien en évidence sur le lit de bébé!!
Et pourquoi pas créer une petite pancarte à coller sur le porte de la chambre pour repousser le intrusions?

mercredi 15 février 2012

Rituel éclat et pureté (give away inside)



La peau, la peau, la peau... Tellement différente d'une personne à l'autre. Cependant, elles ont toutes besoin d'une routine de soin. Pas facile de faire son choix et surtout de s'y tenir. L'important étant, à mon sens, de trouver des habitudes correspondant à son quotidien et ses envies. Je t'en parlais il y a peu, j'ai testé une routine (ici) chez Fleurance Nature. Et depuis elle est adopté.
J'avais beaucoup apprécié le côté naturel et doux des produits.

Alors, c'est avec bonheur que je vais te permettre à ton tour de tester un produit, même un coffret Fleurance Nature.


UNE CRÈME GOMMANTE DOUCE  (acides de fruits, aloe vera, jojoba) pour éliminer les impuretés du visage tout en douceur, 

UN MASQUE HYDRATATION ÉCLAT (acides de fruits, néroli, jojoba, karité) pour revitaliser et redonner de l’éclat à la peau et potentialiser les effets de la crème hydratante ! 

UNE CRÈME HYDRATANTE (aloe vera, karité, jojoba, huile d'argan, amande douce) pour hydrater* en douceur la peau du visage et prolonger l'action du masque. 


C'est du beau cadeau n'est-ce pas!!!

Pour tenter de gagner ce coffret exceptionnel,voici la marche à suivre :


2- Me dire en commentaire que tu participes évidemment

3- Me dire quel produit tu aurais envie de commander sur le site de Fleurance Nature

4- Tu peux partager sur les réseaux sociaux... Une chance de plus à chaque partage!

Le concours débute aujourd'hui 15 février et se terminera le 5 mars, résultats le 6 en édit de ce billet après tirage au sort.

Good luck!

EDIT :

Voici les résultats!! Merci à tous et toutes pour vos participations!



Bravo à toi Gregorovna!! J'attends ton adresse par mail (washou@free.fr)

Un grand merci à Fleurance nature pour ce beau cadeau!

Mon gâteau aux carembars

Sur ma page facebook, je vous racontais hier ma mésaventure culinaire. Une préparation de gâteau sans œufs. sans avoir fait exprès. Et oui, j'avais tout préparer, je ne trouvais plus les œufs. J'en déduisais donc que je n'en avais plus. J'ai donc fait sans en espérant que ce ne soit pas trop mauvais. Puis finalement, après avoir enfourné mon gâteau, je me suis mise à préparer le repas du soir, et là, bien sur, j'ai machinalement sorte les œufs. J'ai quand même mis une bonne dizaine de minutes avant de me rendre compte que la première fois, je ne les avais pas vu dans le frigo.. Soit j'ai besoin de lunettes, soit je suis très fatiguée!
Enfin peu importe, mon gâteau sans œufs était plutôt bon. 

Certaines m'ont demandé la recette, alors la voici:


Euh alors, j'ai fait un peu fait au pif... (j'ai oublié les œufs, c'était bon, mais je suis sûre qu'avec ce doit être meilleur, comme j'avais zappé les œufs, j'y avais rajouté un yaourt de plus et un demi sachet de levure en plus également)

Il te faut donc pour ce gâteau:

- Une vingtaine de carambars (pour fondre plus 6 autres à couper en petits morceaux.)
- Un pot de yaourt nature,
- Deux pots de farine,
- Un pot de sucre,
- Un pot d'huile,
-  Un sachet sucre vanillé,
- Un sachet de levure,
- 3 oeufs,
- 100 ml de crème liquide.

C'est parti!

1- Tout d'abord, faire préchauffer four à 180°C.

2- Faire fondre les 20 carembars dans la crème.

3- Dans un saladier, mélanger farine, sucre, huile, jaunes œufs (réserver les blancs), sucre vanillé, et levure.

4- Y ajouter ensuite la crème carembaritisée.

5- Monter les blancs en neige et les incorporer doucement à la pâte.

6- Quand la pâte est bien mousseuse. Ajouter les petits morceaux de carembars.

7- Beurrer et fariner un moule. Verser la pâte et enfourner!

Cuisson entre 20 et 30 minute selon le moule.

Vérifier à l'aide d'un couteau si la pâte accroche ou non..
 Démouler à froid et déguster froid pour que le parfum des carembar donne le meilleur de lui même!

Tu me diras ce que ça a donné!!

EDIT : Voici la photo du gâteau... Je l'avais pas mise, parce qu'il est déjà bien entamé !!

lundi 13 février 2012

L’allaitement maternel dans les terres de Gengis Khan…

Je n'ai pas l'habitude de le faire, mais je vais publier un article qui n'est pas de moi. J'aurais pu juste diffuser le lien sur les réseaux sociaux, mais j'ai vraiment envie de te le faire partager. Il a marqué mes lectures pendant la grossesse et c'est en discutant sur un groupe facebook qu'il m'est revenu en mémoire. Je l'ai relu, avec tout autant de bonheur et d'envie de vivre de telles rencontres.
Alors voici un article absolument passionnant sur l’allaitement en Mongolie.


Article original de Mothering Magazine. N° 155 juillet-aout 2009

L’allaitement maternel dans les terres de Gengis Khan…

De Ruth Kamnitzer

Que serait l’allaitement dans un endroit où tout le monde le pratiquerait ? Une Canadienne vivant en Mongolie en a fait l’expérience.
En Mongolie, un dicton local dit que les champions de lutte sont allaités au sein pendant au moins 6 ans,une référence qui en dit long dans un pays ou la lutte est le sport national !
Je suis partie vivre en Mongolie quand mon premier enfant n’avait que 4 mois, et j’y ai vécu jusqu’a ses 3 ans.
Elever mon fils ses premières années de vie dans un environnement où les regards sur l’allaitement maternel sont radicalement différents des normes dominant en Amérique du Nord, m’a ouvert les yeux sur une vision totalement différente de celle que j’aurais pu avoir chez moi.
Non seulement les Mongols allaitent longtemps, mais ils le font avec plus d’enthousiasme et avec moins d’inhibition que quiconque d’autre au monde . En Mongolie, le lait maternel n’est pas seulement pour les bébés. Le lait de mère n’est pas seulement une question de nutrition et ce n’est certainement pas un sujet tabou ! Après tout, c’est ce dont est fait Gengis Khan.
Comme beaucoup de jeunes mamans, je n’avais pas beaucoup réfléchi à l’allaitement avant d’avoir un enfant. Mais quelques minutes après que mon fils Callum pointa le bout de son nez, il s’accrocha à mes seins et sembla par la suite être déterminé à ce que ça n’arrête jamais. J’ai eu de la chance parce que l’allaitement maternel à démarré facilement pour moi. Je n’ai jamais eu de crevasses, et rarement les seins engorgés. Mais dans ma tête, les choses n’étaient pas aussi simples.
Autant j’aimais mon bébé et valorisais le lien de l’allaitement maternel, autant , par moments, je le trouvais pesant.
Je n’ai pas été préparée à l’ampleur de mon amour pour lui, ou à l’intensité de son besoin pour moi et moi seule, et pour mon lait.
« Ne le laissez pas faire de vous une tototte humaine ! » m’avait avertie une infirmière canadienne à peine quelques jours après la naissance de mon fils alors qu’il tétait des heures d’affilée.
Mais alors que je parcourais toutes les raisons possibles de ses pleurs… Gaz, couche mouillée , sous- stimulation, sur- stimulation ? Je finissais généralement par donner le sein a nouveau, je me demandais si j’agissais au mieux et je me mettais constamment en doute.
Puis, j’ai déménagé loin du Canada, en Mongolie ou mon mari faisait une étude sur la faune. Là-bas les bébés sont constamment enveloppés dans d’épaisses couvertures, ficelés comme des paquets qu’on n aimerait pas voir tomber en morceaux si on les envoyait par la poste. Quand le paquet murmure on lui met le sein dans la bouche. Les bébés ne sont pas changés très souvent, on ne les fait jamais roter, leurs mains ne sont pas disponibles pour attraper un hochet et on ne les met jamais a plat-ventre.
Ils restent enveloppés pendant au moins 3 mois et chaque fois qu’ils font un bruit, ils sont mis au sein.
Ce fut très intéressant pour moi !
A l’âge de 3 mois, les bébés canadiens ont déjà une vie sociale. Certains prennent des cours de natation, d’autres apprennent même a s’auto-apaiser.
J avais supposé qu’il y avait de nombreuses raisons aux pleurs des bébés et que mon rôle était de les comprendre et de leur trouver une solution mais en Mongolie il n y a qu’une seule solution : le sein. Alors j’ai fait pareil !
Un sein fonctionnel en ville
Au Canada une certaine mystique entoure encore l allaitement mais, en réalité, on n’y est tout simplement pas habitué ! L allaitement se passe à la maison, dans des groupes de mères, parfois dans des cafés mais on le voit rarement en public et nous n’avons pas le souvenir d’avoir été allaités nous-mêmes .Cet acte privé entre la mère et l’enfant est, le plus souvent, accueilli par un silence et un regard détourné. Comme les regards envers les démonstrations publiques d’amour des couples. Ce n’est pas vraiment tabou, juste un peu troublant et poliment ignoré. Puis lorsque l’angélique nouveau-né devient, lui même un bambin, avec l’intention précise de faire savoir exactement ce qu’il fait, et comment, alors les regards sont détournés un peu plus rapidement, et parfois même sous des sourcils froncés.
En Mongolie, quand on allaite, on n’est pas envoyé vers les toilettes publiques ou les « salles de repos pour femmes » mais on est en plein milieu de la scène.
Le pratique des Mongols est d’allaiter partout, n’importe où, à n’importe quel moment. Ce fait, couplé avec le fait que les Mongols vivent en grande proximité entre familles fait qu’à peu prés tout le monde est familier avec la vision des seins « fonctionnels ». En Mongolie, tout le monde était heureux de voir que j’allaitais à leur façon (ce qui est bien sur, la bonne façon de s’y prendre !)
Quand j’allaitais au jardin public, les grands-mères me régalaient avec les anecdotes des douzaines d’enfants qu’elles avaient allaités. Quand j’allaitais dans les taxis, les chauffeurs me jetaient un regard complice, en levant leur pouce et m’assuraient que mon fils allait bien grandir et être un bon lutteur. Quand je faisais le marché, avec mon fils scotché au sein, les vendeurs me faisaient de la place à leur stand et encourageaient Callum à boire bien et beaucoup !
Au lieu de détourner leurs regards, les gens se penchaient en avant, tout prés de mon fils qui tétait pour lui donner un bisou sur la joue ! Si jamais Callum lâchait le sein en réponse, et que mon lait jaillissait en plein milieu d’une éjection, personne ne manifestait le moindre signe de gène. Simplement ils essuyaient leur nez, et riaient de satisfaction pour mon fils, visiblement bien nourri !
Depuis les 4 mois de mon fils, jusqu’à ses 3 ans, que j’aille n’importe où, j’entendais le même discours : « L’allaitement maternel est le meilleur aliment pour votre fils et la meilleure chose pour vous. ». L’approbation permanente, constante, m’a fait sentir que je faisais une chose très importante, qui comptait pour tout le monde. Exactement le genre d’applaudissements publics dont chaque jeune mère a besoin.
L’arme secrete de chaque mère paresseuse.
Quand Callum a eu 2 ans, j’ai pris conscience de l’étendue de l’utilité de l’allaitement maternel. Rien n’endort un enfant aussi rapidement, ni ne rompt l’ennui des longs voyages ou du temps passé dans les files d’attentes, ni ne calme une tempête de frustration aussi vite qu’un peu de lait chaud de maman. L’allaitement maternel est l’outil de parentalité le plus efficace et, à l’âge de 2 ans, j’avais l’impression que je l’utilisais a sa pleine puissance mais les Mongols, l’utilisent a un niveau bien supérieur.
Pendant les rudes hivers, enfermée dans les Yourtes pour éviter le froid glacial, j’ai passé de longues heures, avec ma copine Tsetsgee. Ce fut une expérience très riche pour moi car cela m’a fait comprendre que la parentalité varie en fonction de la culture, mais que la biologie reste la même.
Dés le début d’un désaccord entre nos bambins, au sujet d un jouet ou d autre chose, ma première réaction en tant que Canadienne, était de ramener la paix en distrayant Callum, mon fils, avec un autre jouet, tout en lui expliquant les principes de partage.
Cette technique prend du temps, nécessite un effort, et son taux de réussite n’est que de 50%. Lors des tentatives ratées Callum , à l’âge de 2 ans, ne comprenant pas les principes de partage, se mettait très en colère. Sa frustration se manifestant par des hurlements et des efforts pour se libérer de mes bras. Alors, je le prenais dans mes bras, le berçais et lui proposais le sein.
Tsetsgee, elle, avait une approche typiquement Mongole : dés le premier murmure de mécontentement, elle soulevait son T-shirt, et commençait à balancer ses seins avec enthousiasme en appelant son fils : « viens vers maman mon chérie, regarde mon amour ! Regarde ce que maman a pour toi ! ». Alors son fils regardait droit vers ses aréoles comme une cible, et systématiquement quittait la scène de désaccord et trottinait vers elle.
Son taux de réussite était de 100%.
Époustouflée par son taux de réussite, j’ai appliqué la même méthode!
Voilà, nous étions deux jeunes mères, agitant nos seins comme deux stripteaseuses en compétition, tentant de gagner la faveur d’un client !
Si les grand-mères étaient présentes, elles entraient dans la compétition. Les pauvres bambins ne savaient pas quelle paire de seins choisir : la plénitude et la douceur des seins de leur propre maman ou les vieux gants de toilette de leur grand-mère adorée qui tentait de gagner la reconnaissance et l’appréciation de ses petits-enfants ? Quelquefois, les grands-pères, essayaient de rentrer dans la compétition en pinçant dans leur main leurs faibles masses de graisses, enviant les seins des femmes pour leur efficacité.
Je ne peux même pas imaginer une seconde, les mères des réunions LLL osant les mêmes techniques de négociation de paix avec leurs enfants.
Quand ils marchent et parlent et passent leurs examens ?
Lors des cours de préparation à la naissance que j’avais suivis dans la petite ville du Canada où Callum est né, l’allaitement avait été présenté par le biais d’une vidéo montrant une Suédoise particulièrement sportive, allaitant son bambin au milieu de sa journée de ski. Les futurs mamans avaient été très secouées. Bien sûr, allaiter un bébé c’est bien, mais quand ils marchent, et parlent, hors de question ! C’était la réaction du groupe, mais moi, je ne savais pas trop quoi en penser.
Je fus surprise a mon tour quand, un jour, une de mes jeunes amies Mongole me dit qu’elle avait tété jusqu’à l’âge de 9 ans ,j’étais sidérée ! Au départ j’ai pris ça pour une blague. Plus tard, mon fils s’est sevré peu après ses 4 ans. Rétrospectivement, donc, je me suis trouvee un peu dans l’embarras du fait que j’ai été incrédule à l’époque.
Bien que 9 ans soit un âge bien avancé pour téter sa mère même sur une échelle mongole, ce n’est pas un cas unique ou exagéré sur une échelle planétaire.
Bien que le thème du sevrage naturel, entamé par l’enfant, ne soit pas un sujet facile à aborder avec les Mongols a cause de la barrière de la langue, il semble que ce soit la norme en Mongolie.
Je n’ai jamais rencontré une maman qui allaitait en « tandem » ou qui pratiquait le « co-allaitement » ce qui m’avait surpris à l’époque, mais il faut dire que les naissances sont bien espacées. La majorité des enfants se sèvrent entre 2 et 4 ans. (* note 1) En 2005 selon UNICEF 82% des enfants en Mongolie tétaient toujours à l’âge de 12 et 15 mois et 65% tétaient encore à 20 et 23 mois. Typiquement, le dernier-né, sans nouvelle grossesse, continue de téter sans limite d’âge. Voilà ce qui explique donc l’allaitement maternel jusqu’à l’âge de 9 ans de mon amie Mongole. Si on croit à la sagesse des Mongols, la durée de l’allaitement maternel est directement corrélée au succès à la lutte !
A l’âge de 3 ans, Callum tétait encore avec le même enthousiasme qu’un nouveau né et je me demandais comment le sevrage naturel allait être possible. Je me demandais quels étaient les motifs de sevrage des enfants. Beaucoup de mamans disaient que leurs enfants n’étaient plus intéressés par le sein. D’autres disait que la pression des autres enfants jouaient un rôle. (il est vrai que j’ai entendu certains enfants en provoquer d’autres, en leur disant sur un ton moqueur « tu veux téter ta mère ? » de la même façon que j’entends les enfants Canadiens se traiter de « poule mouillée ».
De plus en plus souvent, les contraintes professionnelles forcent un sevrage du sein plus tôt qu’il n’aurait eu lieu naturellement. Les enfants passent souvent les étés à la campagne pendant que leur mère allaitante reste en ville pour travailler. Souvent, les séparations prolongées font tarir la production de lait. Ma copine Buana, qui a aujourd’hui 20 ans, m’a expliqué comment elle à réussi sa carrière de têteuse médaille d’or. « j’ai grandi à la campagne. On vivait dans une yourte traditionnelle. Ma mère m’a toujours dit de bien boire son bon lait parce que c’était très bien pour ma santé. Je pensais que tous les enfants de 9 ans tétaient leur mère. Quand j’ai commencé le collège, loin de la maison, j’ai arrêté de téter. » Puis elle me regarda droit dans les yeux et elle me dit avec un clin d’œil « mais j’aime bien le boire de temps en temps. »
Passez le lait s’il vous plait.
Dans ma perception de l’évènement, le sevrage du sein se passait de façon relativement simple, sur le plan technique. J’imaginais que les tétées allaient décroitre en nombre et en fréquence, et continuer ainsi jusqu’à ce que mon enfant oublie complètement de téter. Mon lait allait se tarir et ce serait la fin de l’histoire. La boutique fermerait ses portes.
En Mongolie, le sevrage ne se passe pas tout à fait comme ça.
En discutant sevrage avec ma copine Naraa, je lui ai demandé l’âge auquel sa fille, âgée de 6 ans à l’époque s’était sevrée. Elle me répondit « A l’âge de 4 ans. Je fus très triste, mais ma fille ne voulait plus téter. » Puis Naraa me dit que la semaine précédente sa fille était rentrée d’un séjour prolongé à la campagne avec ses grands-parents et qu’elle avait voulu téter. Naraa en fut heureuse et me dit « je pense que je lui ai beaucoup manqué. C’était bien, c’était beau. Bien sûr, je n’avais plus de lait, mais cela n’a pas dérangé ma fille. »
Si sevrage par définition veut dire qu’on ne tète plus jamais le sein de sa mère, alors les Mongols ne sont jamais vraiment sevrés. Voici une pratique culturelle qui m’avait étonnée.
Si une maman a un engorgement et qu’aucun bébé ne se trouve a portée de sa main, elle fait le tour de tous les membres de sa famille , peu importe leur âge ou leur sexe, en leur demandant s’ils veulent bien boire un peu d’élixir !
Souvent une femme va exprimer un bol de son lait pour son mari, en guise de gâterie, ou en laisser au frigo pour que quelqu'un puisse se servir.
Bien qu’on ait toutes dégusté notre propre lait pour une raison ou une autre, ou qu’on l’ait fait goûter a nos partenaires, ou peut-être ajouté à un café en cas d’urgence, je ne pense pas que beaucoup d’entre nous en aient bu très souvent.
En revanche, chaque Mongol a qui j’ai pu poser la question de savoir si il ou elle aime le lait maternel, m’a systématiquement répondu par l’affirmative. La valeur du lait humain est si célèbre et si fermement ancrée dans leur culture qu’il est considéré bon, non seulement pour les bébés, mais bon tout court.
Le lait humain est souvent utilisé pour ses effets médicinaux, donné aux personnes âgées, en traitement « tous usages » et utilisé pour guérir la conjonctivite, ainsi que pour rendre (paraît-il) le blanc des yeux plus blanc, et le marron plus foncé.
Une copine Occidentale qui tirait son lait au travail avait laissé le récipient contenant son lait dans le frigo commun sur son lieu de travail pendant la journée. Elle l’a récupéré à moitié vide. Elle a ri en disant « Ce n’est qu’en Mongolie qu’on peut soupçonner ses collègues de bureau d’avoir bu son lait ! ».
Avant tout, je pense que les Mongols boivent le lait maternel pour son goût. Une copine occidentale qui tirait son lait au travail avait laissé le récipient contenant son lait dans le frigo commun sur son lieu de travail pendant la journée. Elle l’a récupéré à moitié vide. Elle a ri en disant « Il n y a qu’en Mongolie qu’on peut soupçonner ses collègues de bureau d’avoir bu son lait ! ».
S’intégrer dans une autre culture a pour effet perturbant de se forcer a réévaluer sa propre culture. Je ne sais pas comment j’aurais vécu l’allaitement de mon fils chez moi, dans mon propre pays. La véritable avalanche de soutien et de renforcement que j’ai reçue en Mongolie et l’acceptation voire le respect total de l’allaitement en public m’a tout simplement époustouflée et m’a donné la confiance et la liberté de nourrir et d’élever mon fils de la manière que je sentais comme étant la meilleure pour lui et pour moi, sans qu’on me mette des bâtons dans les roues.
Il y a bien sûr des différences évidentes dans les normes d’allaitement (fréquence, durée etc.) mais j’ai fini par comprendre qu’il y en avait une plus grande dans notre approche de la parentalité et nos définitions de l’autonomie, et de l’indépendance.
En Mongolie, l’allaitement maternel n’est pas pas considéré comme une « dépendance » et le sevrage n’est pas un but.
En Amérique du nord, nous valorisons tant l’indépendance, que cette attente à une influence sur notre façon d’élever nos enfants. Nos discussions en tant que parents sont toujours basées sur les étapes du développement de l’enfant telles que l’alimentation solide, le nombre de tétées par jour, le nombre d’heures de sommeil et la durée maximale de séparation tolérée.
Même si nous ne nous posons pas ces questions il est difficile d’échapper à leur impact. Il existe un véritable marché de l’équipement pour bébé qui envoie un message très clair qui est que l’enfant doit pouvoir se passer de sa mère.
En Mongolie, l’allaitement maternel ne signifie pas dépendance et le sevrage du sein n’est pas un but. Les Mongols savent que leurs enfants vont grandir. En réalité, le Mongol moyen, âgé de 5 ans, est beaucoup plus indépendant de sa mère que n’importe quel enfant occidental, allaité au sein ou pas. Il n’y a pas lieu de faire une course au sevrage.
Élever mon fils en Mongolie m’a permis de me rendre compte qu’il y avait en vérité des millions de façons de faire, et que j’avais l’embarras du choix. Pour la durée de « carrière de téteur » j’ai dû faire face a une multitude de défis, essayer et laisser beaucoup d’idées reçues et de pratiques populaires jusqu’à ce que je trouve mon propre style. Je suis ravie d’avoir allaité Callum aussi longtemps. Je n’aurais jamais cru qu’il allait téter 4 ans ! Je suis convaincue que l’allaiter est le meilleur investissement que j’aie pu faire pour mon fils et que l’allaitement jusqu’à son sevrage naturel aura un effet permanent sur sa confiance, sa personnalité, le fait qu’il se sente en sécurité ainsi que sur notre relation mère-fils. Puis quand il gagnera la médaille d’or en lutte, j’attendrai qu’il me remercie.

°Note : 1 : Unicef Childinfo : « Monitoring the Situation of Children and Women, Infant and Young Child Feeding 2000-2007» (January 2009) www.childinfo.org/breastfeeding_countrydata.php
Article original de Mothering Magazine. N° 155 juillet-aout 2009

mercredi 8 février 2012

Le premier jour du reste de ma vie...

Il y a un an, je passais ma journée aux urgences et ils me découvrait un hématome dans le cerveau.
S'en est suivi, un an d' aller et retour à l'hôpital. Un an... C'est long et c'est court à la fois. Un an, où nous avons craint pour ma vie, et où nous avons appris à avancer jour après jour. C'est aussi un an où toute notre famille s'est inquiétée et où nous avons du apprendre à les rassurer et à accepter leur soutien.
J'ai vécu la douleur, la peur comme jamais je ne l'avais vécu.

Aujourd'hui, le pronostic est plutôt bon. La dernière IRM est positive et je pense que je pourrais échapper aux rayons.

Cependant, je n’échappe pas au retour de force. Pendant cette année nous étions dans l'action ou dans l'attente, nous n'avons pas vraiment pris conscience de ce que nous vivions. Aujourd'hui, je prend véritablement acte que nous avons passé une année terrible. Et que je reviens de loin. Je me sens épuisé par cette prise de conscience. Toute la force dont nous avons fait preuve pour avancer nous a beaucoup couté, et là, nous lâchons enfin prise sur tout ça.

MiniMinounette a vécu elle aussi une année difficile, et parfois je m'en veux de lui avoir imposé tout ça. Mais sa présence nous a permis de mener ce combat, pour elle, pour nous, pour notre famille. Elle m'a permis de m'endormir et de me réveiller à chaque opérations...

Un an aujourd'hui et je suis en vie...


Je peux exploser aujourd'hui.
C'est le premier jour du reste de ma vie..
Non accidentel...



Parole de Le Premier Jour (Du Reste De Ta Vie):

Un matin comme tous les autres
Un nouveau pari
Rechercher un peu de magie
Dans cette inertie morose

Clopin clopan sous la pluie
Jouer le rôle de sa vie
Puis un soir le rideau tombe
C'est pareil pour tout l'monde

Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus essentielles

Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel

Pourquoi vouloir toujours plus beau
Plus loin plus haut
Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les étoiles

Quand les certitudes s'effondrent
En quelques secondes
Sache que du berceau à la tombe
C'est dur pour tout l'monde

Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus confidentielles

Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
C'est providentiel

Debout peu importe le prix
Suivre son instinct et ses envies
Les plus essentielles

Tu peux exploser aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Non accidentel

Oui tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel

vendredi 3 février 2012

L'homme et la mer (giveaway inside)

La St Valentin arrive.. Amour, bonheur, fleurs, diner en amoureux et petits cadeaux sont pour beaucoup d'actualité.

Je le sais, tu n'as pas encore trouvé de cadeau à faire à ton chéri. Alors je vais rappeler à ton souvenir une gamme de produit bio spécial homme issue de la mer. Te souviens-tu de l'homme et la mer?? Te souviens-tu de l'article que j'avais écris à ce sujet?? Te rappelles-tu comme j'avais été conquise et surtout comme mon PoiluChéri l'avait été lui aussi? Files dont relire l'article si tu l'a raté ou si tu l'as oublié.

Je suis sure que tu trouveras de quoi faire un super cadeau à ton n'amoureux!!

Comme je sais que tu as beaucoup apprécié cette découverte, L'homme et la mer, s'associe à moi pour t'offrir un de ses soins.
Et pour toi, j'ai choisi : le soin "Temps Calme" : Baume après rasage anti-stress.
C'est ton chéri d'amour qui va être content!! (ou toi mon lecteur zhomial qui va l'être?? des Zhoms dans la salle??????? )
Et si tu n'as pas d'amoureux penses à ton papa, à ton MAG (meilleur ami gay - my dream- PS : si tu es gay et que tu cherches une amie, je suis là..), à ton pote pas gay, à ton frère, ou à ton oncle...

Pour tenter ta chance voici la marche à suivre :
1- Liker la page de l'homme et la mer, ainsi que la mienne. Et me dire sous quel pseudo tu likes.

2- Me dire à qui tu comptes offrir ce "Temps calme", ou si tu es un Zhom pourquoi tu aimerais l'avoir

3- A chaque partage sur un réseau social, une chance de plus de gagner, n'oublie pas de me dire où tu as partagé...

Le concours commence aujourd'hui et se terminera le 23 février. Tirage au sort le 24 et résultats dans la journée!

Good Luck mon lecteur!!! Smack

EDIT :

Après tirage au sort, voici la gagnante : STERNELLE  Merci à tous pour vos participations et merci à L'homme et la mer pour ce superbe cadeau!
J'attend ton adresse à mon adresse mail Sternelle (washou@free.fr)


MiniMinounette Couic [Golden Couic Awards]

MiniMinounette couic??? gné???

Oui, oui, MiniMinounette couic... ou pouet-pouet, ou pouit-pouit, ou tute-tute... Mais c'est moins classe que couic-couic... Et surtout c'est moins dans la réalité du concept proposé par Cie Kid.

Alors, je te vois, tu te demandes comment elle couic, hein?

Et bien grâce à sa nouvelle paire de chaussures, et plus précisément ses "couic aligator" comme elle les appelle. (De leur première appellation des "couic-kid, Ballerines Darling anthracite", wéé je sais c'est la classe!)

C'est au cours de mes pérégrinations blogguesques que j'ai découvert ces chaussures. (je les appellerai moi aussi des "couic" pour que l'on s'y retrouve)
Dans la bloggosphère, il est largement admis que ces chaussures sont révolutionnaires de par leur concept et leur qualité. D'ailleurs après utilisation, je ne peux confirmer.
Bon j'arrête de tourner autour du pot, et je t'explique un peu plus ce que sont ces couic.

Les couic sont des chaussures souples (vraiment souples!) avec une sorte de petit sifflet qui fait couic-couic intégré dans la semelle.
Pour que le couic-couic s'active, l'enfant doit marcher du talon à la pointe: cela l'encourage donc à marcher correctement et non sur la pointe des pieds. Ces chaussures sont utilisées par de nombreux kinés aux States pour rendre ludique et efficace la rééducation. Le petit son émis par le couic-couic aide l'enfant à détecter de lui-même si il marche correctement.

MiniMinounette n'a jamais marché sur la pointe des pieds, c'est d'abord la souplesse de ces chaussures qui ma attiré, et puis le couic, ça m'a fait marrer, je me doutais bien qu'elle allait adorer...

J'avais vu juste.. Maintenant, elle couic, tout le temps et partout!!
Je te laisse constater!

Voici la découverte de ses nouvelles chaussures : 



Depuis, elle ne sait pas arrêtée,
La voici qui couic en Pyjama :


La voilà qui couic au supermarché :


Ici elle couic en courant vers son papa:


Là, elle couic avec ses maracasses (c'est ma préférée...):


Je crois que maintenant tu comprends bien comment MiniMinounette couic!!!

Alors comme je suis fan des couic, je participe aux "golden couic awards". Et je ne suis pas la seule, nous sommes 28.. Donc si tu as apprécié cette découverte n'hésites pas à aller le dire sur la page des Couicoeurs en dessous de mon article!